Titre : |
Solidarité en (fF)rancophonie : réalité ou faux-semblant ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marie Crouzatier, Auteur ; Sélim Abou, Auteur ; Ruxandra Ivan, Auteur ; Jacques Soppelsa, Auteur |
Editeur : |
Paris / Montréal : Agence universitaire de la francophonie |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Disciplines] Droit [Disciplines] Politique
|
Résumé : |
Les mots ont un sens.
Un francophone est quelqu’un qui peut s’exprimer en français. La francophonie (avec un f minuscule) rassemble ceux qui font usage du français. La Francophonie (avec une majuscule, s’il vous plait !) désigne l’ensemble des institutions dont s’est progressivement dotée cette communauté d’usagers de la langue française. Ce qui est curieux, amusant, révélateur peut-être, c’est de voir que le vocable «partage» a été progressivement substitué à la notion d’usage. Désormais nous ne faisons plus usage du français, nous avons la langue
française « en partage ». L’usage, c’est un constat. Le partage, c’est un choix, et c’est généreux.
Comme si la Francophonie devait être beaucoup plus qu’une notion linguistique. La Francophonie, jadis suspectée d’être le faux-nez
d’un néo-colonialisme français, serait-elle devenu l’instrument de résistance à un autre impérialisme ? N’est-ce pas sous-estimer la diversité, l’hétérogénéité d’une organisation qui s’est beaucoup étendue, au point que sa cohérence peut être discutée et que certains dénoncent désormais son laxisme, sa perte de repères, son côté « auberge espagnole » ?
Tout cela n’interdit pas de s’interroger sur la réalité de ces « solidarités » si souvent proclamées dans les prises de position du monde francophone. Soumettre des déclarations à un examen critique, c’est bien là le rôle des universitaires et c’est pourquoi cette étude est utile, nécessaire.
Jacques LEGENDRE |
Permalink : |
https://bibliotheque.auf.org/index.php?lvl=notice_display&id=463 |
Solidarité en (fF)rancophonie : réalité ou faux-semblant ? [texte imprimé] / Jean-Marie Crouzatier, Auteur ; Sélim Abou, Auteur ; Ruxandra Ivan, Auteur ; Jacques Soppelsa, Auteur . - Paris / Montréal : Agence universitaire de la francophonie, [s.d.]. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[Disciplines] Droit [Disciplines] Politique
|
Résumé : |
Les mots ont un sens.
Un francophone est quelqu’un qui peut s’exprimer en français. La francophonie (avec un f minuscule) rassemble ceux qui font usage du français. La Francophonie (avec une majuscule, s’il vous plait !) désigne l’ensemble des institutions dont s’est progressivement dotée cette communauté d’usagers de la langue française. Ce qui est curieux, amusant, révélateur peut-être, c’est de voir que le vocable «partage» a été progressivement substitué à la notion d’usage. Désormais nous ne faisons plus usage du français, nous avons la langue
française « en partage ». L’usage, c’est un constat. Le partage, c’est un choix, et c’est généreux.
Comme si la Francophonie devait être beaucoup plus qu’une notion linguistique. La Francophonie, jadis suspectée d’être le faux-nez
d’un néo-colonialisme français, serait-elle devenu l’instrument de résistance à un autre impérialisme ? N’est-ce pas sous-estimer la diversité, l’hétérogénéité d’une organisation qui s’est beaucoup étendue, au point que sa cohérence peut être discutée et que certains dénoncent désormais son laxisme, sa perte de repères, son côté « auberge espagnole » ?
Tout cela n’interdit pas de s’interroger sur la réalité de ces « solidarités » si souvent proclamées dans les prises de position du monde francophone. Soumettre des déclarations à un examen critique, c’est bien là le rôle des universitaires et c’est pourquoi cette étude est utile, nécessaire.
Jacques LEGENDRE |
Permalink : |
https://bibliotheque.auf.org/index.php?lvl=notice_display&id=463 |
|